Vous avez vu cette info ?

Impossible que vous soyez passés à côté ! 😱

  • Les jouets risquent d’être en pénurie avant les fêtes de Noël…

Bon alors nous, on vous avoue que chez JeVide.fr, cette situation nous laisse un peu perplexes 🤔

Déjà, et contrairement à ce que laissent entendre certains médias, on ne parle pas de pénurie généralisée mais ruptures potentielles sur des jouets phares.

Et puis, surtout… des jouets d’occasion, ce n’est pas ça qui manque !

Rien qu’en Gironde, nous sommes tombés, en allant sur Leboncoin, sur un réservoir potentiel de 7 993 annonces… soit autant de jouets qu’il est possible de réinsérer dans l’économie circulaire.

Mais peut-être que du côté consommateur, on vit les choses autrement ?

Pour en avoir le cœur net, nous avons interviewé ce mois-ci Florine et Quentin qui, dans leurs familles respectives, sont déjà aux prises avec l’épineux problème des cadeaux de Noël…

Trop de jouets ? Revendez-les sur JeVide.fr

Commençons avec Florine. Maman d’une petite fille de 5 ans, elle est également enceinte de 6 mois – pour elle, la pénurie de jouets à Noël, ce n’est pas vraiment un problème :

« Je pourrais dire que je comprends tout à fait les parents qui s’inquiètent, mais en vrai, non, absolument pas » commence-t-elle aussitôt. « Des jouets, il y en a plein partout, dans des associations, des recycleries, à Emmaüs, sur Leboncoin… C’est tout de même se montrer d’une sacrée mauvaise foi en disant qu’il n’y aura pas de jouets à Noël ! »

Certes, elle n’a pas tort, mais nous nous faisons quand même l’avocat du diable : nous lui faisons remarquer que parmi les occasions, il y a très peu de jouets à la mode. Cela ne semble pas la faire ciller :

« Et alors ? Est-ce qu’on a vraiment besoin d’un machin dernier cri ? Il faut aussi que les parents se remettent en question un peu. D’un côté, on hurle au changement climatique, à la consommation à outrance, et de l’autre on s’inquiète parce qu’on n’aura pas la super poupée chinoise importée par cargo ? Il serait temps de ravoir les pieds sur Terre ».

Un constat que soulève également Quentin. Lui est papa de deux enfants, le plus grand, 13 ans, le second, dix ans. Lorsque nous lui rapportons les propos de Florine, il acquiesce :

« C’est juste, et je dois avouer que je n’ai pas toujours été exemplaire sur ce point-là. Personnellement, je ne connais personne dans mon entourage qui achète des jouets d’occasion alors qu’on y gagnerait effectivement beaucoup dans une logique de sauvegarde de l’environnement… Soyons lucides : l’immense majorité des jouets provient de Chine, et le bilan carbone de l’importation doit être désastreux. Je pense qu’il devient important de questionner nos actes d’achat, notamment à Noël ».

Un bon point pour Quentin. Comment changer nos habitudes de consommation pour les fêtes de fin d’année ? Le sacro-saint catalogue de jouets de Noël est-il menacé ? Pour Florine, il faut revenir à des modes de consommation plus raisonnés, et l’avalanche de jouets dans les catalogues n’en fait pas partie :

« Aux termes de « décroissance » et de « sobriété », je préfère celui de « consommation raisonnée« . Parce que le fond du problème est là : on consomme en toute insouciance, alors ramener de la raison là-dedans ne me semble pas superflus » nous confie-t-elle. « Et la raison passe d’abord par la suppression des listes de jouets interminables qu’on se procure ensuite en grande surface. Ma fille, je lui demande simplement ce qu’elle aimerait que le père Noël lui ramène, en lui précisant qu’il ne pourra pas tout prendre ; elle me fait une petite liste et ensuite j’avise ».

Une méthode que pratique également Quentin aujourd’hui, même si ça n’a pas toujours été le cas autrefois :

« Mes enfants ont longtemps carburé aux catalogues de Noël, et en général, ils avaient ce qu’ils voulaient. Aujourd’hui, ils sont plus grands, ce n’est plus tout à fait la même chose. Tous les deux s’expriment simplement à l’oral, ils demandent souvent des jeux vidéo, le plus grand a même demandé des vêtements cette année. Je suis content de pouvoir les emmener sur d’autres modes de consommation, même si ce n’est pas toujours simple ».

Les achats de Noël seraient-ils plus délicats pour les enfants en jeune âge ? Une fois encore, pour Florine, pas vraiment :

« J’essaie d’abord de trouver les jouets que me demande ma fille en occasion. C’est moins une question de budget que de consommation responsable. Si je ne les trouve pas, je lui suggère doucement des alternatives que j’ai pu repérer. Et si ça ne passe vraiment pas, j’arbitre : ou bien je n’achète rien du tout, ou bien j’achète neuf… Mais ce dernier cas ne s’est pas encore présenté ! »

Et les vieux jouets dans tout ça, que deviennent-ils ? Pour Florine, le sujet n’est pas encore d’actualité, puisque les jouets « bébé » vont ressortir du placard pour le petit dernier… Quentin a toutefois trouvé une solution à ce problème :

« Au fil des ans, on s’est retrouvé avec un petit stock de jouets qui ne servaient plus, des PlayMobils, des Legos… On a d’abord demandé à nos garçons s’ils voulaient garder quelque chose, et puis on les a donnés à une association. Ça nous paraissait la meilleure chose à faire, plutôt que de les expédier bêtement à la déchèterie ».

Même son de cloche chez Florine, qui se déclare « prête à réinsérer les vieux jouets une seconde fois dans l’économie circulaire sitôt abandonnés ».

Mais quid de JeVide.fr ?

« Ça me paraît effectivement une bonne alternative » confirme Florine, « et pas parce que vous êtes venus m’interviewer ! Plus sérieusement, ça permet de se débarrasser d’un gros stock de jouets d’un coup, et de récupérer un peu d’argent pour financer l’achat d’autres jouets… d’occasion, bien sûr ».

Quentin nous confirme lui aussi son intérêt : « Oui, je pense que c’est une solution intéressante pour des parents qui auraient envie de se procurer plusieurs jouets d’un coup à moindres frais ».

Alors, vous savez ce qu’il vous reste à faire : vendez vos vieux jouets sur JeVide.fr 😏